Cette semaine, je vous raconte mon parcours du combattant pour aller voir l'expo Dolce et Gabbana.
Ça fait à peu près 4 mois que cette expo me fait de l’œil mais entre le manque de temps et les places qui partent à la vitesse de la lumière, je me retrouve sur le carreau… Merci Paris.
Miraculeusement, je finis par dénicher le précieux sésame : une place in extremis le dernier jour à 8h30. Oui, vous avez bien lu, 8h30 !
Comme dans le métro à la même heure, la file d’attente est interminable. Mais moi, voir tous ces gens qui se lèvent à l’aube pour admirer des vêtements, évidemment, ça me plaît.
Je pénètre enfin dans l’antre de D&G…
La scénographie est à couper le souffle. Les mannequins trônent en troupe immergés dans les univers qui ont servi d’inspiration à nos deux génies. Miroirs et dorures, colonnes grecques, marché Sicilien, ciel et angelots, mosaïque byzantine, lustres Murano… Niveau son, comme au Macumba, une salle, une ambiance. Requiem, battements de cœur, bruit de talons qui claquent, opéra… L’expérience est complètement immersive. Malgré la foule, je suis ravie.
Côté mode, chaque pièce est une œuvre d’art. Broderies, perles, patchworks de tissus précieux, dentelle, velours, jacquard, beaucoup d’or… Opulence et féminité. Tour à tour, l’ambiance est sensuelle, quasi mafieuse avec la bande-son du parrain qui résonne. Puis, c’est la Sicile, la joie, les plumes, couleurs vibrantes et citrons gorgés de soleil.
Au dernier étage, on entre dans l’atelier, les coulisses du théâtre. Rouleaux de tissus, croquis, ciseaux… L’intimité de la maison. On imagine ces milliers de petites mains minutieuses œuvrer sur chaque pièce avec passion et patience. La main, le savoir-faire et des heures et des heures de travail au service du génie.
L’expo se termine enfin avec cette citation : « La mode est un art, mais surtout une attitude. Osez être extraordinaires ». C’est bien ce qu’il fallait démontrer, merci messieurs.
Bon week-end,
Camille.
PS : psssss, plus que deux jours pour profiter de notre vente d’archives Victoire homme. Dimanche soir, c’est fini !
